Sarkozy in Afrika - neue Politik?
Vor einiger Zeit hatte ich mich über die nach wie vor bestehenden Großmachtansprüche Frankreichs in Afrika anlässlich des Abgangs von Jacques Chirac in Cannes lustig gemacht (siehe » hier).
Der Auftritt des Tausendsassas Sarkozy bzw. was er zu sagen hatte anlässlich seiner ersten Afrikareise als Präsident finde ich da schon besser, wenn nicht gar bemerkenswert, hier ein Beispiel von seinem Senegal-Aufenthalt:
(Hervorhebungen (Fettdruck) KDL) » Quelle (Le Monde)
A la tribune de l'université, le président a lancé une longue adresse à la jeunesse d'Afrique. Déclinant l'un des thèmes de sa campagne présidentielle, il a rappelé son refus d'entrer dans un exercice de repentance, parce que "nul ne peut demander aux fils de se repentir des fautes de leurs pères".
Certes, le président n'a "pas nié les fautes ni les crimes, car il y a eu des fautes et il y a eu des crimes". Avec des mots plus forts que jamais, il a qualifié "la traite négrière et l'esclavage" de "crimes contre l'homme, crimes contre l'humanité". Et il a longuement dénoncé les effets pervers de la colonisation. "Ils ont cru qu'ils étaient la civilisation (…). Ils ont abîmé une sagesse ancestrale. (…) Le colonisateur a pris, s'est servi, il a exploité, il a pillé des ressources (…). Ils ont eu tort" a-t-il scandé.
"Ils se trompaient mais ils étaient sincères", a-t-il toutefois nuancé. Plutôt que la repentance, M.Sarkozy préfère le partage, la compassion au sens premier : "Je suis venu vous dire que ta déchirure et ta souffrance sont les nôtres et donc les miennes." Puis, comme s'il cherchait à équilibrer les torts, M. Sarkozy a invité l'Afrique a faire sa propre autocritique : "L'Afrique a sa part de responsabilité dans son propre malheur : la colonisation n'est pas responsable des guerres sanglantes que se font les Africains entre eux, des génocides, des dictateurs, du fanatisme, de la corruption et de la prévarication."
Hier stimme ich nicht überein, da die inneren Kriege bzw. Failed States natürlich eine Folge der Kolonisation sind -- Aufteilung auf der sog. Kongokonferenz in Berlin auf Einladung Bismarcks in 1885 --, wo zusammengefügt wurde, was nicht zusammen gehört. Bzw. Nationen (Ethnien) getrennt wurden und zwei verschiedenen Staaten, manchmal sogar mehreren, zugeschlagen wurden. Nehmen wir Westafrika, hier die Yoruba (Benin und Nigeria). Oder noch viel eklatanter: In Westafrika waren die alten afrikanischen Reiche wie das Kalifat Sokoto West-östlich ausgerichtet, die Kolonien und späteren unabhängigen Staaten hatten eine Nord-Südausrichtung. Daher findet man heute den gleichen Namen (d.h. verwandte Familien) in Nordnigeria, Niger, Nordbenin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Senegal ...). Der Côte d’Ivoire wurde es letztlich zum Verhängnis. Aber auch Liberia muss hier genannt werden. Und, und, und …
Pour le président français, c'est au sein même de l'identité africaine qu'il semble falloir chercher les freins au développement du continent : "Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire (…). Jamais il ne s'élance vers l'avenir (…). Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout est écrit d'avance. (…) Il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès."
Pour cette "Renaissance africaine" qu'il appelle de ses vœux, M.Sarkozy estime que l'Afrique aura besoin de sa jeunesse : "Jeunes d'Afrique, vous devez pouvoir acquérir hors d'Afrique la compétence et le savoir que vous ne trouvez pas chez vous (…). Vous devez aussi à la terre africaine de mettre à son service les talents que vous aurez développés." "Il faut revenir bâtir l'Afrique" a-t-il lancé.
Hierzu auch lesenswert: » Sarko au Congo: A Dakar, Sarkozy était venu parler aux Africains «en ami». Il les a exaspérés. Il y avait de quoi (Claude Weill, Le Nouvel Observateur)
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