Diskussion über Themen der Entwicklungszusammenarbeit (EZ) in/mit Westafrika einschließlich (und vor allem) der politischen sowie sozio-ökonomischen Bedingungen in den Ländern und was EZ bewirken kann -- oder auch nicht -- oder ob sie aber nicht sogar schadet. ACHTUNG: In Ermangelung von Kommentaren lediglich Beiträge zu EZ-Themen. _________________________________________________________________

15. Februar 2007

Kufour Urges International Solidarity

Agencia de Informacao de Mocambique (Maputo)
February 15, 2007
Cannes

Ghanaian President John Kufour, who is also the current chairperson of the African Union, on Thursday urged the international community 'to show solidarity by assisting in the solution of the remaining conflicts on the continent'.

Speaking at the opening session of the France-Africa heads of state summit in the southern French town of Cannes, Kufour noted that the guns have fallen silent in a significant number of conflicts. Liberia, Burundi, Angola and the Democratic Republic of Congo were among those 'who have put the years of war behind them'. (...)

For Kufour, Africa's top priorities should be 'promoting democracy, good governance, respect for human rights and the rule of law, intra-regional infrastructure projects, and bridging the digital divide'.

He was pleased that nowadays 'the majority of African leaders are democratically elected' and that average economic growth on the continent had risen to around six per cent a year (compared with an average of only four per cent a decade ago).

Kufour took a side swipe at the media for allegedly concentrating exclusively on 'doom and gloom' in Africa rather than 'the improvements that are under way'.

'Reports on corruption, crime and civil war should not be presented as if they are peculiarly African and exclusive to our continent, since they happen everywhere', he said. (...)

The German chancellor Angela Merkel was the only speaker in the opening session who mentioned the crisis in Zimbabwe - a country not represented at the summit, because of EU travel sanctions against President Robert Mugabe. Merkel denounced repression in Zimbabwe, and insisted 'the fight against poverty can only succeed when people live in peace and security'.

Recalling her own youth in what was then the German Democratic Republic (GDR), Merkel said that many of her generation never believed that the Berlin Wall would come down and they could set foot in the western half of Germany.

But the collapse of the Soviet bloc was proof that 'what seems to be insurmountable can be surmounted. We want to make this true for your continent too'.

(highliting by KDL)

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A Cannes, Jacques Chirac livre son "testament africain"

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LE MONDE | 15.02.07 | 14h43 • Mis à jour le 15.02.07 | 14h43
CANNES ENVOYÉS SPÉCIAUX


Jacques Chirac "aime l'Afrique". Le président français l'a dit avec une certaine emphase, jeudi matin 15 février, à l'occasion de l'ouverture, à Cannes, du dernier sommet Afrique-France de son mandat, dans un discours comportant à la fois un bilan de son action depuis douze ans en direction de l'Afrique et un plaidoyer pour une plus forte mobilisation de la communauté internationale au chevet du continent africain.

L'Afrique, "ce sont des crises, des blessures au flanc du monde, dont la communauté internationale ne peut détourner les yeux car, aujourd'hui, les désordres régionaux ont souvent des répercussions planétaires", a déclaré M. Chirac devant les représentants de 48 Etats africains et en présence de la chancelière allemande, Angela Merkel. A cette dernière, il a demandé de "maintenir" l'Afrique au coeur du prochain sommet du G8 en Allemagne. "J'aime et je respecte l'Afrique. (...) La France aime l'Afrique" et "se sent liée avec elle par les engagements de la fraternité, de l'histoire et du coeur", a dit M. Chirac.
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Amen!

14. Februar 2007

Dernier sommet africain du mandat de Jacques Chirac

Die Franzosen können es nicht lassen: Ihre Sonderrolle als Weltmacht in Afrika zu spielen. Vergangener Glanz (bzw. das Gegenteil davon!). Z.B. hat Lebzeitpräsident Omar Bongo von Gabun (dort sind noch 5.000 franz. Soladten stationiert, das größte franz. Kontigent in Afrika) die Wahlkämpfe mehrerer franz. Präsidenten mit Millionensummen finanziert. Für ihn sind die Präsidenten im Elysée Palast "meine Jungs"! Als die Krise in der Côte d'Ivoire ausbrach, hat der damalige franz. Aussenminister Villepin zunächst den "elder statesman" Bongo konsultiert, um zu fragen, was denn zu machen sei! Der kriegt trotz Petrodollars sein eigenes Land nicht auf Erfolgskurs. Heute geht es 90% der Gabunern schlechter, als es ihnen vor der Entdeckung des Öls in ihrem Land ging. Empfehle Interessierten zur Lektüre: Glaser & Smith: Comment la France a perdu l'Afrique (2005) (müsste inzwischen auch eine englische Ausgabe geben).

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LE MONDE | 14.02.07 | 15h40 • Mis à jour le 14.02.07 | 15h40

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La 24e conférence des chefs d'Etat d'Afrique et de France, qui se tient à Cannes jeudi 15 et vendredi 16 février, sera l'occasion pour Jacques Chirac de célébrer une dernière fois, avant la fin de son mandat, ce que l'Elysée appelle la "vitalité du lien traditionnel" entre France et Afrique. Ce lien passe en grande partie, chez M. Chirac, par les amitiés et les connivences tissées parfois depuis des décennies avec plusieurs de ses homologues du continent africain.

Le sommet Afrique-France de Cannes s'ouvrira, jeudi, en présence de la chancelière allemande, Angela Merkel, dont le pays assure à la fois la présidence de l'Union européenne et celle du G8. Deux crises africaines seront évoquées : le Darfour et la situation en Guinée, où l'état d'urgence a été proclamé.

Un seul chef d'Etat africain n'a pas été invité : le président du Zimbabwe, Robert Mugabe. Frappé depuis 2002 d'une mesure d'interdiction de voyage dans l'UE en raison des violations des droits de l'homme commises dans son pays, il avait pourtant été invité au sommet de Paris en 2003. Cette fois-ci, s'il a été jugé peu opportun de le convier, c'est parce que la situation dans son pays n'a fait que se détériorer, expliquent les diplomates.

Les responsables français redoutaient que M. Mugabe ne manifeste son mécontentement en obtenant que plusieurs chefs d'Etats de l'Afrique australe boycottent le sommet de Cannes. Ce scénario ne s'est pas concrétisé puisqu'un seul président de la région - mais non des moindres - sera absent : le Sud-Africain Thabo Mbeki. Ce dernier a été "retenu par des obligations impérieuses qui relèvent de la politique intérieure", a expliqué, mardi, le porte-parole de l'Elysée.

Les autres absents de marque à Cannes seront : le roi Mohammed VI du Maroc, dont l'épouse doit prochainement accoucher ; le président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, qui a entretenu un certain suspense avant de renoncer à venir, au grand soulagement de l'Elysée ; Abdoulaye Wade, le Sénégalais, en campagne électorale ; le président libyen Mouammar Kadhafi, empêtré dans le procès des "infirmières bulgares" ; le Tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, peu porté sur les grand-messes diplomatiques dès lors qu'elles ont lieu dans des pays respectueux de la liberté de manifester ; le président de l'Angola, José Eduardo Dos Santos, qui traîne l'affaire de l'"Angolagate" ; celui du Rwanda, Paul Kagamé, invité à Cannes mais qui a rompu les relations diplomatiques avec la France ; Lansana Conté, président de la Guinée, un pays actuellement en ébullition ; et enfin la présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, en déplacement aux Etats-Unis pour obtenir une annulation de la dette de son pays.

Heureusement, il y a les autres, qui ont répondu présent : l'Algérien Abdelaziz Bouteflika fait le déplacement, alors que le projet de traité d'amitié franco-algérien connaît "un certain ralentissement", selon l'euphémisme employé mardi par l'Elysée. Les présidents du Nigeria et de l'Egypte seront au rendez-vous. Il y a surtout le club des amis indéfectibles du président français : Omar Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou Nguesso (République du Congo), Blaise Compaoré (Burkina Faso), bien tristes, selon les diplomates, à l'idée que M. Chirac puisse quitter le pouvoir. Appartenant au "noyau dur" de ces sommets Afrique-France, ils devaient se retrouver, mercredi soir, à Cannes, autour d'un "dîner restreint", à l'invitation du président français.

ESQUISSE DE BILAN

Le thème officiel choisi pour ce sommet est "L'Afrique dans l'équilibre du monde", à l'heure d'une mondialisation dont M. Chirac aime à dénoncer les "excès". Le président français estime avoir imprimé, au cours de ses douze années au pouvoir, la marque d'une "modernisation" des rapports entre la France et l'Afrique, et avoir porté haut le souci d'accroître l'aide au développement, notamment au sein du G8.

Interrogé sur l'héritage des "années Chirac", le porte-parole de l'Elysée a mis, mardi, l'accent sur des thèmes comme l'accès à l'eau potable, la lutte contre les pandémies ou encore le soutien à des filières de production telles que le coton. Il n'a guère été question, dans cette esquisse de bilan, de démocratisation ni de libertés publiques, un terrain où l'action de M. Chirac, souvent perçue comme un soutien à des dirigeants versés dans la corruption et l'autoritarisme, continue de lui valoir des critiques.

Il n'était pas encore certain, mardi, qu'une rencontre consacrée au Darfour se tienne en marge du sommet de Cannes. Celle-ci pourrait réunir jeudi, autour de M. Chirac, les présidents du Soudan, du Tchad et de la République centrafricaine, mais les diplomates restent prudents sur les retombées à en attendre. La France s'inquiète du débordement du conflit du Darfour au Tchad et en Centrafrique, deux régimes auxquels elle a apporté un soutien militaire actif ces derniers mois.

En revanche, la crise politique en Guinée, qui sera évoquée à Cannes, fait d'ores et déjà dire à l'entourage de M. Chirac que le pouvoir du président Lansana Conté apparaît définitivement à l'agonie, sans que l'on puisse y faire grand-chose.

Natalie Nougayrède et Jean-Pierre Tuquoi


RÉFÉRENCES

SOMMET
La 24e Conférence des chefs d'Etat d'Afrique et de France se tient à Cannes, jeudi 15 et vendredi 16 février, sur le thème : "L'Afrique et l'équilibre du monde".

DÉBATS
Trois thématiques ont été retenues :
"Les matières premières et l'Afrique" ; "La place et le rôle de l'Afrique dans le monde" ;.
"L'Afrique et la société de l'information".

POPULATION
L'Afrique représente 13 % de la population mondiale, mais un quart des pays membres de l'ONU.

COMMERCE
5,1 % du commerce extérieur français se fait avec l'Afrique.

MATIÈRES PREMIÈRES
Le continent africain renferme un tiers des réserves minérales de la planète.

11. Februar 2007

Eindrücke aus Marrakesch - Notizen aus einer anderen Zeit

Letzte Woche habe ich einen interessanten Mann in Accra kennen gelernt: François Maher Presley. Der Name ist Programm: französisch, arabisch und englisch! In Kuwait als Syrer zur Welt gekommen und lebt seit seinem sechsten Lebensjahr in Hamburg, neuerdings oft in Marokko. In Hamburg ist er u.a. in der Kunst- und Kulturszene zu Hause. Deutscher wie er leibt und lebt, nur flexibler und vielseitiger. Hochintelligent und zudem sehr fleißig. Hat gerade ein Buch über Ghana fertig gestellt, von dem er mir den Vordruck gezeigt hat. Eine Art Bildband mit Texten. Nicht so geleckte Bilder wie beim kürzlich erschienenen Ghana-Portrait von Max Milligan. Jedes Foto von ihm ein Gesamtkunstwerk -- wenn man ein Auge dafür hat!
Die folgenden Notizen über Marrakesch geben einen kleinen Eindruck von der Sprachgewalt des Mannes, die so ganz nebenher Realitäten einfängt.

Eindrücke aus Marrakesch
Notizen aus einer anderen Zeit

von François Maher Presley, 10/2006

Auch heute noch, mitten im Oktober, ist es sehr heiß – 36 Grad im Schatten und kaum Schatten vorhanden. Für die Einheimischen ist es angenehm. Es weht ein leichter Wind, der die Palmenfächer in Bewegung hält und den hauchdünnen Wüstensand aus der nahen Sahara mit sich führt, der die Stadt bedeckt, die Autos, nach und nach alles, was nicht seine Farbe trägt. Ramadan. Keiner isst, keiner trinkt, raucht, kein Sex zwischen Sonnenaufgang und –Untergang. Wer sich nicht daran hält und erwischt wird, bekommt es mit der islamischen Staatsmacht zu tun. Staatsreligion. Selbst hier gibt es Religionswächter und natürlich, wie in all den arabischen Ländern, Denunzianten, Blockwarts, Gassen-Kontrolleure, Spitzel in den Hotels, Bars, Restaurants, Diskotheken, überall. Ein komisches Gefühl im Café, nur Ausländer, bis die Sirenen heulen, jeden Tag etwas früher. Dann ist die Fastenzeit um, alles geht nach Hause, die Straßen leergefegt, kein Araber mehr unterwegs bis nach dem Essen.

Der große Platz ist immer voll. Schlangenbeschwörer unter Schirmen auf dem Boden, Gaukler, die tanzen und musizieren, Saft-Buden in Orange, Wahrsagerinnen in düsteren Gewändern, Geschichten-Erzähler in zerfetzten, schmutzigen Kleidern, umringt von offenen Mündern und staunenden Augen. Weltkulturerbe. Jemaa el Fna. Eigentlich nur für die Touristen. Die Schlangen sind noch lahmer als ihre fastenden Herrn. Sind entzahnt, wie alles hier nur Show. Die Leute auf der Straße werden zunehmend aggressiv, um so länger das Fasten anhält. Unfälle häufen sich. Der Wind trägt die Abgase der schrottreifen Autos durch die Fußgängerzone, die auf den Platz führt. Die Stadt liegt stetig im Smog. Nur dem Geruch der vielen Grills gelingt es, manchem Passanten in den Nasenflügeln zu liegen und die Abgase oder den Geruch der Gullis zu verdrängen, bis die Leute auf den Geschmack gekommen sind, sich an die schmuddeligen Tische setzten und ihre durch Sonnenbrillen verdunkelten Blicke über die verschmierte Karte gleiten lassen.

Zwei Japaner mit Mundschutz. Wirken, als hätten sie ihre Zeitmaschine falsch eingestellt und sind damit versehentlich im Mittelalter gelandet. Alles ganz anders als in Tokio. Nichts ist großartig, nichts besonders, nichts vergleichbar, ganz anders eben als in den wirklich großartigen Städten dieser Welt. Motorräder donnern zwischen den Fußgängern hindurch, völlig rücksichtslos, kein Sozialverhalten, keine Vorsicht, wer nicht beiseite springt, den erwischt es, täglich. Die beiden Japaner mit Mundschutz springen. Leben ist billig in Marokko. Allah, Allah, Allah. Ein Bettler mit einer Schale in der Hand, blind. Der geht hier jeden Tag entlang. Hier sind die Chancen am größten, eine Spende zu erhalten. Hier sind die Ausländer. Marokkaner zahlen sehr selten, teilen eben nicht gern, auch nicht im Ramadan. Er ertastet, was man ihm gibt. Er weiß, dass Allah mich für die Spende belohnen wird, wie jeden Tag, wird er mich Ungläubigen auch heute für meine Gabe belohnen.

Viele Bettler unterwegs. Manche ohne Beine, ohne Arme, blind, manche mit Gestänge in den Gliedmaßen, vernarbten Gesichtern, mit Krücken, ohne Beine auf einem Brett mit Rollen, völlig verschleierte Frauen und ihre Babys zwischen Müll, im Dreck, in den umliegenden Gassen. Viele Kinder auf der Straße, müssen verkaufen, betteln, lügen und betrügen. Hauptsache, sie bringen Geld nach Hause. Fürchterlich. Hübsche Kinder, wenn sie klein sind. Später haben die keine Chance mehr, keine Schule, keine Ausbildung, nur die Straße, nur der Betrug, die Prostitution. Aber zuletzt verdienen manche so mehr als mit ehrlicher Arbeit. Die ist hier nicht gefragt und wird auch nicht gut bezahlt. Geld ist eben alles, möglichst viel und mit wenig Aufwand. Und Prostituierte sind gefragt, bei den Touristen ebenso wie bei den verheirateten Marokkanern.

Der Cafe creme schmeckt nicht schlecht, vermittelt ein bisschen den Geschmack Europas. Leider sind die Tassen immer schmutzig, wie eigentlich so gut wie alles hier. Selbst die 5-Sterne-Hotels machen nicht immer eine Ausnahme. Jeder Kurzbesucher unterliegt dem Charme dieser Stadt, selbst die meisten Journalisten. Wer jedoch seinen Alltag hier fristet, den können die Umstände schon zum Wahnsinn treiben. Afrika. Auch hier ist Afrika. Die Leute mögen das nicht hören. Sie glauben nicht, zu Afrika zu gehören, obwohl die Mentalität die gleiche ist, die Umstände, die Probleme, das System. Nur wer weiß das schon? Kaum einer reist, selbst im eigenen Land nicht. Noch weniger lesen.

Die Zeit scheint nicht zu vergehen. Alles ist in Bewegung, nur sie scheint stehen zu bleiben, mich zu belagern, mich, meine Rastlosigkeit. Sie entführt meine Gedanken, hin zu den Buden und Geschäften, wo sie sich zwischen den asiatischen Billig-Produkten oder einfachen Souvenirs verliert. Sie lässt meine Augen an den Passanten haften und sie mit ihnen ziehen. Sie weckt Assoziationen und verwirft. Entspanne ich oder bin ich einfach nur erschöpft? Ist das alles ein interessanter Traum oder bittere Wirklichkeit? Der Muezzin ruft zum Gebet, gleich folgen die Sirenen. Die Fastenzeit neigt sich dem Ende. Die Stadt räumt sich. L’addition, s’il vous plait.

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Black German Film at The Berlinale

© SPIEGEL ONLINE 2007 ENGLISH SITE

African-German Filmmakers Hope to Open
Up 'New Perspectives'

By David Gordon Smith in Berlin

The African-German community has a long history, but the sizeable minority is often overlooked in a country where being German is often considered to mean being white. Now a group of black German filmmakers is trying to change that.

A teenage girl finds her life turned upside down when her father, who she has never met, turns up. After some initial distrust, she begins to develop an affection for him. Even though she still blames him for abandoning her mother, she begins to understand that life is about making difficult choices -- until she finds out her father has established a new one with another woman.

The plot of the short film "Cherish" is one which many people could relate to. Winta Yohannes, the film's 32-year-old German director, wanted just that. "It's a universal story which very many Germans can identify with," she says.

But the film is more than just that. Yohannes, who was born in Eritrea and moved to Germany at the age of three, is showing her film at this year's Berlin International Film Festival (Berlinale) as part of the series "New Perspectives." Her film is informed by her experiences growing up in Germany -- a country where the black minority is next to invisible.

That's something the organizers, the association Black Artists in German Film (SFD), is trying to change. "We want to make people aware of the fact that black filmmakers are making films which avoid the old clichés and represent black life as we see it," says SFD's Philippa Ebéné.

Her colleague Carol Campbell feels the Berlinale presence is also motivating for black German filmmakers. "It's a form of empowerment," she says.

The series features six short films that aim to represent the breadth of black filmmaking in Germany -- from Yohannes' coming-of-age story, to "You Are Welcome!," a documentary featuring interviews with German visitors to Ghana, to "Diver," a cartoon about a German superhero. (Photo: © berlinale.de)

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10. Februar 2007

China: In eigener Sache

Der eine oder andere wird registriert haben, dass ich bezüglich China viele und ausschließlich kritische (negative) Beiträge poste. 1994-95 hatte ich als Geschäftsführer einer Consultingfirma (Industrie- und Wirtschaftsberatungsgesellschaft) direkt mit chinesischen Auftraggebern zu tun, wir hatten mehrere KfW-Aufträge. Wer glaubt, der Chinese (sorry für diese Verallgemeinerung) sei philantrophisch veranlagt, dem muss ich eine Absage erteilen. China (= die chinesische Politik; was einschließt, dass die Chinesen ein liebenswürdiges, gastfreundliches und großes Kulturvolk mit großartigen Menschen sind) hat nur seine ureigensten Interessen vor Augen und verfolgt diese rücksichtslos. China hat bekanntlich im eigenen Land zig-Millionen chinesische Sklavenarbeiter unter den abscheulichsten und menschenverachtendsten Bedingungen unter "Vertrag" -- wenn der chinesischen Politik ein Teil ihrer eigenen Leute so wenig bedeutet, warum dann ausgerechnet die Menschen im fernen Afrika?!

Mehrere Kollegen und Kolleginnen, die Chinaerfahrungen haben, haben mich in meiner Auffassung bestätigt. Chinesische Behörden screenen inzwischen sogar Blogs, um China kritische Äußerungen zu bekämpfen! » Chinesisches Gericht versucht Blogger aus Berlin zu verklagen
KDL

P.S.: Ich arbeite (und lebe) seit » 28 Jahren in Afrika. Die hier geposteten kritischen Einschätzungen unterziehe ich einer Plausibilitätskontrolle* und kann die
Mehrzahl daher aus eigener Anschauung bestätigen (das ist übrigens -- quelle surprise -- der Sinn, warum ich sie hier poste)!
* Hätte Hillary Clinton vor ihrer Zustimmung zum Irakkrieg die Bush-Argumente einer Plausibilitätskontrolle unterzogen, wäre sie (und andere Demokraten) heute weniger in Erklärungsnot!

China: jedes Jahr eine zusätzliche Stromkapazität von 2x Kalifornien oder 1x Deutschland

www.jjahnke.net/

Eigentlich sollte mich bei China nichts mehr überraschen. Und dann schlägt es doch wieder ein: China hat im vergangenen Jahr 102 Gigawatt an neuer Kraftwerkskapazität dazugebaut oder zweimal die gesamte Kapazität Kaliforniens oder mehr, als in Deutschland für die allgemeine Versorgung zur Verfügung steht. Leider sind es meist Kraftwerke auf der Basis veralteter und besonders umweltschädlicher Kohlekraftwerkstechnologie, vom Volksmund bei uns „Dreckschleudern" genannt. Chinas Chef des Metereologischen Dienstes machte keine Hoffnung auf neue Technologie. China brauche Zeit dafür. Andere Länder sollten nicht zuviel von China erwarten. Es werde große Finanzmittel brauchen, um zu sauberer Energie überzuwechseln.

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9. Februar 2007

Wenn es um Erdöl geht, sind Peking Menschenrechte egal

Die Welt, Hamburg
Statt das Regime im Sudan zum Einlenken in der Katastrophenregion Darfur zu bewegen, bezahlt China dem sudanesischen Diktator einen neuen Präsidentenpalast. Peking verfolgt seine Wirtschaftsinteressen in Afrika so rücksichtslos, dass Kritiker bereits von einer „Rekolonialisierung des Kontinents“ sprechen.

Von Richard Herzinger
Berlin - Mit Sorge beobachte er eine Art von „Rekolonialisierung Afrikas“, sagte der senegalesische Autor und Journalist Adama Gaye* kürzlich in einem Interview mit der „Süddeutschen Zeitung“. Sein Vorwurf richtet sich jedoch nicht gegen die Amerikaner oder Europäer, die für gewöhnlich mit der Anklage des „Neokolonialismus“ konfrontiert werden. Die Macht, die laut Gaye dabei sei, „Afrika ökonomisch zu erobern“, es nicht nur „als Rohstofflager, als Investitionsstandort und Absatzmarkt, sondern auch als außenpolitisches Übungsfeld“ zu benutzen, ist die Volksrepublik China.

Gleichzeitig schwinde der positive Einfluss des Westens auf den Kontinent, wie beispielsweise die Forderungen nach demokratischen Prinzipien oder der Etablierung der Menschenrechte, sagte Gaye, der in Frankreich gerade ein Buch über das wachsende chinesische Engagement in Afrika veröffentlicht hat. Das Problem ist, dass China keinerlei Hemmungen hat, seine Wirtschaftskraft zugunsten von Regimes einzusetzen, die ihr eigenes Volk ausplündern oder offenen Krieg gegen Teile ihrer Bevölkerung führen.

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* «En Afrique, la Chine se pose en hyper-puissance pacifiste mais en réalité elle agit en puissance impériale»

An Eglishman in Accra

Wir (d.h. meine Frau Tanja und ich) lieben die Briten. Dass ein junger Engländer, nach nur knapp einer Woche in Ghana (genauer: Accra), einen derartigen super Bericht abliefert, bestätigt nur unsere "Liebe"!

The Ghanaian Chronicle
By David Harrison | Posted: Thursday, February 08, 2007
Arriving at Kotoka Airport, Accra, at around 7.30pm I was instantly struck by the intensity and vibrancy of my surroundings. Coming from the murky, grey climate of Britain, the sheer heat even at that late hour took me by surprise. After four days spent in the fascinating city of Accra, I have yet to fully adjust to this new, dynamic way of life that the Ghanaian people undoubtedly take for granted.

I was born in Southampton, but have spent the majority of my life growing up in the town of Swindon, which lies to the west of London. From what I have experienced so far, Swindon is as far removed from Accra as possible. Yes, my hometown is a bustling, noisy town with a reasonably large population, but it simply cannot compete with the Ghanaian capital in terms of character and spirit. There is a vibrancy of life running through the heart of Accra emphasised by the affability and easiness of the locals. This friendliness I witnessed first-hand on my third day in the country. Travelling to the Tesano district from Circle, I found myself lost and alone with no form of communication with which to contact my host family. Fortunately for me, a kindly local took me under his wing and lent me his mobile phone so that I could ring my host family for assistance. Though this may not seem like much to the readers of this article, for me it was proof that the commonly used phrase “Ghanaian hospitality” which is so often thrown about is not a myth but an actuality.

The local residents of Accra I have so far met have been both warm and extremely sociable and have contrived to make me feel quite at ease. It is only after spending a little time in Ghana, that I have come to realise just how self-contained the English way of life is. I would not go as far as to say that Brits, and Europeans in general, are anti-social, but they certainly give the impression of being concerned primarily with their own situation before that of others. It perhaps would not be such an assumption to claim that Ghana’s rapidly expanding tourism industry can be directly accredited to the warm and accommodating spirit of the Ghanaian people themselves.

Despite the welcoming nature of Ghana, I have experienced much that has served to reinforce the fact that I am a foreigner immersed in a culture far removed from my own. This “culture shock” of moving to Ghana will perhaps never recede but I am slowly finding myself becoming more immune to events which I had previously found so curious and alien to my way of thinking. The transportation system in particular, which at first appeared so incomprehensible and unstructured to my Western viewpoint, now makes perfect sense. Though the tro-tros are crowded and appear at times to be incapable of even starting their engines, they serve a basic purpose and do so swiftly and effectively.

The Ghanaian way of life seems at times to be chaotic and unorganised; yet clearly underlying this perception is the fact that day-to-day life runs smoothly and generally without bother. From the perspective of a Westerner coming from a country where so often legislation, political correctness and bureaucracy take precedence over common sense, this apparent “organised chaos” is a refreshing way of life.

Over the last four days I have tried my best to fully immerse myself in the culture of the Ghanaian people which, for me, most importantly includes its cuisine. The local delicacies I have so far sampled have been unusual to say the least, but nonetheless quite delicious.

A particular favourite of mine has been fried plantain with beans (red-red) which I sampled for the first time whilst relaxing with a cool Star beer on Labadi beach; a most enjoyable experience and one which I would recommend to anyone visiting Ghana. Other culinary delights have included jollof rice and fufu accompanied by a sort of gravy soup. Frequently, the dishes have been laden with spices and other flavours which heighten the vibrancy of the food and give it a vitality and freshness that is not unlike the character of Ghana itself.

I came to Ghana expecting a population that was both sociable and laid-back in equal measure; so far, I have experienced this and more.

Though I have only been here for four days, I have already had the pleasure of meeting some of the warmest, most likeable people imaginable. I only hope that the remainder of my visit to this country continues in such a pleasurable manner.

Photo: The Author; © Ghanaian Chronicle; taken from: » Source

4. Februar 2007

Ghana: Freiheit und Selbstbedienung

© DIE ZEIT, 01.02.2007 Nr. 06

Vor fünfzig Jahren errang Ghana als erstes Land Afrikas die Unabhängigkeit und glaubte an ein Wirtschaftswunder. Was blieb von diesem Traum übrig?

Von Bartholomäus Grill, Accra

Es ist ein sehr wildes Tier, sagt Eduku Awusi, ein afrikanisches Tier, für das es in der Sprache der Kolonialherren keinen Namen gibt. Eine Löwenmähne und schwarze Hörner wie eine Säbelantilope hat es, und sein Grinsen erinnert an eine Hyäne. Dieses Wesen, das den Gehstock des Dorfältesten ziert, ist so rätselhaft wie der Mann, über den wir uns gerade unterhalten. Kwame Nkrumah heißt er, und unser Gesprächspartner, der blinde Eduku Awusi, hat ihn gut gekannt. Er ist 1911 geboren, zwei Jahre nach Nkrumah, und sah diesen schon im Knabenalter Streit zwischen seinen Eltern schlichten. Er erinnert sich an den blitzgescheiten Missionsschüler, der im fernen Amerika studieren durfte und als Befreiungspolitiker heimkehrte. Er feierte, als der Weggefährte Präsident wurde, und trauerte, als ihn Putschisten hinwegfegten und seine Bücher verbrannt wurden. Und er hat erlebt, wie Nkrumah die letzte Ruhe fand, hier in Nkroful, im Dorf seiner Ahnen. Natürlich lässt der Dorfälteste nichts über den ersten Staatschef von Ghana kommen. »Der Tod«, sagte Kwame Nkrumah, »wird niemals die Fackel auslöschen, die ich entzündet habe«, und wenn man dem 95-jährigen Eduku zuhört, hat man das Gefühl, dass sie in seinem Herzen weiterbrennt. (Foto: © Camera Press/Picture Press)

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